Première chronique : Le projet est lancé !
Ceci est la première chronique dédiée au projet διδσακαλια. Ce projet, après avoir été finalisé lors de notre première réunion plénière, est maintenant lancé !
En février s'est tenue la première réunion plénière du projet. Celui-ci a été défini plus précisément : il permettra aux élèves d'étudier le théâtre sous toutes ses formes, comme lieu de spectacle, comme texte (la pièce de théâtre) ou spectacle (la représentation).
Madame Duhamel, attachée aux relations avec les publics du théâtre d'Arras, est intervenue au lycée pour nous présenter le théâtre comme un lieu de spectacle, avec les différents métiers qu'il implique, et la scène nationale TANDEM. Ceci a précédé une visite, au cours de laquelle nous avons pu découvrir les différentes salles du théâtre d'Arras : la Salle à l'Italienne, la Salle de Concert, et la Salle André Reybaz. Nous avons aussi eu la chance de voir l'envers du décor : les loges, la salle de répétition ou encore les aspects techniques n'ont désormais plus de secrets pour nous.
En effet, nous avons donc pu découvrir un univers particulier, au sein du théâtre, avec un vocabulaire qui lui est propre, nous savons maintenant qu'un rideau se nomme, ici, "pendrillon". Les cordes suspendant les décors sont appelées "guindes".
Nous avons ensuite appris que le monde du théâtre contenait nombre de superstitions : par exemple, il ne faut jamais dire "bonne chance", mais "bonne merde" en référence aux déjections des chevaux. Celles-ci attestaient du monde présent à la representation : plus il y a de spectateurs, plus le nombre de chevaux devant le théâtre et donc par conséquent celui de crottins est important. Par ailleurs, offrir à des oeillets à la fin d'une pièce est synonyme de dernière représentation et donc d'un faible succès, il est préférable d'offrir des roses aux acteurs. Les superstitions sont véritablement légions, au théâtre, et on peut finalement citer le mot rideau, qui porterait malheur. C'est en effet le mot utilisé lors de l'échec d'une pièce, qui conduit à l'annulation de la représentation.
Le projet διδασκαλια est donc maintenant bien lancé !